17- Parque nacional El Imposible -

17e jour >> vendredi le 19 novembre 2010

Altitude >> 300 à 1450 msnm selon Lonely Planet


Après notre petit-déjeuner de granolas traditionnel, nous marchons en direction du Parque El Imposible; le coût est de 6$ payable à SalvaNatura. Le temps est relativement nuageux et il fait chaud. Nous nous informons sur les diverses randonnées possibles. On nous indique que le sentier permet de faire une rando de 5 heures pour une boucle de 8km. À 10h, nous commençons "la caminata" dans le sentier du Cerro Leon. Nous passons devant deux miradors où la vue est magnifique, puis à un endroit appelé Los Enganches, là où les deux ruisseaux se rejoignent. À cet endroit, c'est assez profond pour permettre la baignade; c'est très beaux et on voit les poissons nager... La forêt tropicale est luxuriante dans ce parc et c'est l'un des endroits restés les plus sauvages du Salvador.


Le guide est obligatoire dans ce parc, alors un guide nous accompagne tout le long du parcours; en fait ce ne serait pas nécessaire, mais ça a l'air de faire leur affaire qu'il y en ait un et ça donne de l'emploi aux gens du coin. Mais, nous ne comprenons pas trop, il y a sûrement eu un malentendu avec le guide, puisqu'après 3h30 la rando est terminée alors que c'était supposé prendre 5h; d'après nous, le guide avait prévu un temps de baignade à Los Enganches, je ne sais pas, mais quoiqu'il en soit, ça me déçoit un peu; faire tout ce trajet pour une marche de 3h30!!! 


Nous allons manger à un petit comedor situé tout près de l'entrée du parc. Pour 3$, nous avons droit à un plat végétarien, une boisson et un "pan dulce". Délicieux, tellement que nous irons manger à ce même comedor le soir venu.  En chemin, nous passons devant quelques petites exploitations familiales de café, les grains de café séchant au soleil. Le café est hâtif au Salvador par rapport au Guatemala, étant donné la faible altitude.


En conclusion, le parc El Imposible est un très beau parc, mais c'est en dehors des sentiers battus et il n'y a pas foule là-bas. Les bus qui s'y rendent ne sont pas nombreux et il faut s'informer des horaires.