22e jour >> mercredi le 24 novembre 2010
Quetzaltenango >> 2 333 msnm (L-P)
Je prends mon dernier petit-déjeuner à San Pedro sur le balcon avec nos voisins Laura et Mikel (les basques), puis on se donne les abrazos avant de se quitter puisque je pars pour Quetzaltenango, deuxième plus grande ville du Guatemala. En passant, on appelle aussi cette ville Xela, découlant de l'ancien nom maya Xelaju. Stéphane ne m'accompagne pas, car il ne sent pas bien et a pris des médicaments pour se remettre d'aplomb; il viendra me rejoindre le lendemain. Le bus part à 8h30, je marche jusqu'au lieu d'embarquement, près de l'église et je me rends compte que j'ai oublié mon porte-feuille à l'hôtel. Zut... Je parle de cela à "l'ayudante" qui me dit qu'il n'y a pas de problèmes et que j'ai le temps d'aller le chercher. Il repère justement le fils du proprio de l'hôtel qui passe à moto tout près; je monte sur la moto moi aussi et on part chercher mon porte-feuille qui se trouve effectivement sur le lit; ouf... Je le récupère en vitesse, on file vers le bus, puis on part vers Xela. La route est en lacet jusqu'à l'intersection de l'InterAmericana. C'est spectaculaire, on circule entre caps, falaises et précipices; c'est aussi dangereux, le chauffeur fait fonctionner son klaxon avant les courbes raides pour avertir ceux qui s'en viennent en face... Parfois, le chauffeur ne peut prendre son virage d'un seul coup, il doit reculer et se reprendre; c'est assez inusité et stressant. Une fois sur l'InterAmericana, les choses se calment!!! Je remarque les dégâts laissés par les nombreuses tempêtes tropicales de 2010. Souvent, cette route à quatre voies se voit amputée de deux voies sur plusieurs kilomètres, car celles-ci ont subi les affres des glissements de terrains et éboulements, de sorte que le trafic est dévié vers les deux autres voies. Il reste encore beaucoup à faire pour remettre le réseau routier guatémaltèque en bon état... 
Le trajet de San Pedro à Xela se fait en 2h30 au coût de 30Q; à Xela, je prends un taxi jusqu'à l'hôtel (20Q). Nous sommes logés à l'hostal Miguel de Cervantes, sympathique petit hôtel, très bien tenu et situé près du parque central; c'est rempli ici d'étudiants étrangers venus apprendre l'espagnol pour une ou deux semaines. Ce sont toutes des chambres simples, assez petites, mais très propres, coûtant 48Q par nuit et comportant sdb commune, avec deux douches à l'eau chaude, qui est bienvenue car il fait froid à Xela. À l'hôtel, il y a en plus une cuisine à la disposition des clients; c'est pratique notamment pour le petit-déjeuner. À Xela, les prix sont très bons pour presque tout. Dans l'après-midi, je visite Xela, ville sans trop de charme cependant, mais dont le centre historique et la zone du marché sont très attrayants.
Après un repas de Caldo de pollo à 8Q, je pars chez Quetzaltrekkers (à la Casa Argentina's) discuter d'une éventuelle ascension du volcan Santa Maria et des modalités. Ceux-ci me confirment les dires de Mikel et Laura, rencontrés à San Pedro, voulant qu'on puisse faire seuls, sans guide, cette ascension.
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